Mon père raconte son exil, mais ne dit pas tout, ne peut pas tout dire. Il raconte en creux les traces que le communisme laisse dans l’expression d’un être. Dans tout ce qu’il ne dit pas, il y a une petite partie que je sais, que je lis dans ses intonations, sur son visages, une partie que je fantasme aussi sûrement. Tout ça j’ai eu envie de le dire en images, de le laisser dire par les arbres que je passe tant de temps à observer.
Présentation d’une lecture-performance, + exposition en tout temps sous tempo sur la place des festivals à l’occasion de l’événement “Cuisine ta ville” organisé par l’ATSA.
